
Lorsque je quitte la salle de bains, je découvre Cécile allongée sur le lit. Elle porte une mini robe de couleur blanche, entièrement faite de dentelle, avec laçages multiples de très minces liens. Ses sous-vêtements, blancs eux aussi, sont apparents. Sous toute la surface de la robe, sa peau est visible à travers de petits dessins extrêmement raffinés. Lorsqu’elle quitte le lit, je découvre que la moitié haute de son dos est nue. Elle porte des chaussures blanches, à lanière serrée haut sur la cheville, et dotées d’un talon d’une hauteur qui fait très vigoureusement saillir les muscles de ses jambes, mollets et cuisses tout autant… Elle s’approche doucement de la fenêtre qu’on voit sur la photo prise un peu plus tard, alors que le goûter, que nous avions commandé, venait de nous être apporté… Cette table-là avait été mise sur le côté pour cette séance de photographies dont je ne savais pas – et peut-être elle non plus – jusqu’où elle oserait la pousser en dépit de tout…
Dans un premier temps, la fenêtre allait rester fermée. Je m’étais assis sur le grand divan, tandis que Cécile faisait tranquillement l’essai de ses premières poses…
– Je suis prête, mon chéri… Je vais chercher à obtenir ton premier coup d’archet sur mes lèvres, en restant en-deçà de limites très sages… De moi, tout est d’abord enveloppé… devant la fenêtre elle-même fermée hermétiquement… Debout sans plus, je touche d’abord mes seins, et puis ma main droite descend sur mon sexe très fortement défendu de toute atteinte, à ce qu’il semble. Cependant, je vais dire un mot très choquant, mais à voix basse d’abord et lentement… tandis que, dos tourné à la fenêtre, mais dans son plein jour, je vais écarter mes jambes haut portées par ces chaussures extravagantes… en pensant à l’espace qui est derrière moi et auquel je me livrerai peu à peu… jusqu’au plus terrible… Quant aux éventuelles conséquences, la princesse Cécile de Lisle (branche cadette)… s’en fout. J’y vais : « Ta… queue… mon… amour… Je… veux… ta… queue… dans… ma… bouche… »
Début et fin : les deux photographies sont prises… Cécile reprend le fil qu’elle ne paraît plus pouvoir lâcher…
– Je fais tomber mes bretelles… et j’enlève soutien-gorge et petite culotte… Seins libérés, je me tourne vers la fenêtre que j’entrouvre assez largement… Maintenant face à toi, je recommence, mais plus vite et plus fort… et puis je te sucerai… Allons-y : « Ta queue, mon amour ! Je veux ta queue dans ma bouche !… »
Avant même que j’aie pu reposer l’appareil sur la petite table, Cécile est allée quérir, d’une main fiévreuse, mon sexe tendu, qu’aussitôt elle glisse entre ses lèvres qui peu à peu en remontent la longueur… Ses mouvements de succion s’intensifient tandis que, tombée à genoux, elle écarte les jambes… Déjà, de sa main libre, elle accède à sa vulve qu’elle titille de plus en plus vigoureusement, et puis voici un de ses doigts dans son vagin… Elle gémit tout doucement de plaisir.
Les deux battants de la fenêtre sont ouverts au maximum… Cécile a gardé sa robe, mais ses seins et son sexe (pubis brun) sont offerts sans plus aucune mesure… Pendant un temps, jambes écartées et extraordinairement galbées dans la lumière ambiante d’un printemps très ensoleillé, elle est tournée vers l’extérieur et se masturbe, tout en ne retenant pas ses gémissements… Quand elle se retourne, j’ai quelque peine à la reconnaître tellement elle est hors d’elle. Cette fois, elle le crie carrément vers moi qui la photographie, tout en restant aux abois :
– Ta queue, Michel, ton sexe, mon amour, ta bitte, mon seigneur, je veux la sucer jusqu’à ce que tes couilles se vident dans ma bouche, et m’offrent la jouissance incomparable d’avaler ta substance !
La voici affairée avec moi qui me suis allongé sur le dos : elle me branle tout en alternant les succions, en en modifiant l’intensité et la durée.
– Viens vite sur moi !… Que je sente le bout de ta queue sur ma vulve… Oh, oui, mon chéri, frotte, frotte encore… Je veux ta bitte !… Tu vas me l’enfiler !… Oui, on va y aller à fond !…
À moins que… À moins que… Voilà le moment des deux photographies les plus risquées pour ma vertu… Laisse-moi te quitter : il faut très vite que je m’empale sur ce qui est ici…
Sur l’angle du bureau qui jouxte la fenêtre, elle prend un objet qu’elle y avait déposé quand je n’étais pas encore revenu dans la chambre… Tout est resté ouvert sur l’extérieur… Appuyée contre le portant de la fenêtre, mais légèrement tournée vers l’extérieur, les seins magnifiquement déployés, les jambes incomparables très franchement écartées, elle approche l’objet bleu oblong de son sexe… qu’elle caresse par un mouvement légèrement tournant…
– Michel, mon chéri… je vais me l’enfiler doucement d’abord… Au loin, il y a certes quelques personnes qui passent… À moins qu’elles ne disposent de longues vues – je ne m’y opposerait pas -, elles ne verront que ma silhouette et pas mon geste… Je t’aime… C’est parti… Je l’enfonce et je me branle sans aucune retenue… « Ta queue, mon chéri, tes couilles, ton sperme… Viens tirer ton coup… À fond, mon chéri… Féconde-moi ! »
Nous voici installé(e) sur le lit… mais très décalé(e) dans le sens de la hauteur… De sorte que, tout doucement, ma bouche vient se mouler sur son sexe noyé de la jouissance qu’elle sort tout juste de s’être donnée… Je l’entends manifester sans mesure la force de ce qu’elle ressent… Quelques instants plus tard, je me laisse aller à éjaculer là où elle m’y a soudainement invité : sur sa vulve… tandis que son doigt s’y amuse… à sa façon…
Sous la douche… Cette fois-ci, nous y sommes ensemble… Le temps, pour nous, de reprendre nos esprits, et je téléphone à la réception pour obtenir le goûter que j’évoquais précédemment. Une fois à nouveau seul(e), nous nous mettons à table… Mais déjà Cécile m’annonce qu’elle a apporté, dans sa valise, un vêtement qui va me rappeler quelque chose…
Désormais, elle est vêtue d’une mini robe, jaune bouton d’or, avec décolleté plongeant à s’y perdre corps et biens… Aux pieds, des mules en tissu duveteux et à talons hauts, légèrement élargis à la base.
Le succulent goûter achevé, nous voici côte à côte sur le divan. Cécile est à ma droite. Replié entre ses mains posées sur ses cuisses, elle tient un sachet en plastique transparent, couvert de dessins de fleurs sous lesquelles apparaît un vêtement de couleur noire et vraisemblablement en coton…
– Petite devinette, mon amour… Pour faire les présentations de la meilleure des façons possibles, je vous dirai que c’est l’inséparable compagnon de l’instrument de couleur bleue que vous m’avez vue, tout à l’heure, glisser puis secouer très vivement dans mon sexe… Je le sors de l’emballage très spécial, qui sert à le protéger depuis qu’un jour si lointain, je l’ai repris à l’endroit où vous l’aviez oublié !…
– Mon pull !…
– J’ai eu l’audace de vous le soustraire… pour le soumettre à mes fins personnelles… Quand votre amie est venue me demander si, la veille, je n’avais pas découvert, à la place que vous occupiez tous les deux, un pull de couleur noire… j’ai répondu qu’il fallait que j’aille ouvrir le casier des objets trouvés… Mais il était chez moi depuis la veille au soir… et déjà je l’avais pris dans mes bras… et choyé à ma façon… Très froidement, je lui ai annoncé que je n’avais rien trouvé… dans le casier… Il faut que je vous le dise, parce que cela est finalement très important : dans toutes les circonstances, c’est lui qui a ouvert la voie à chacune des jouissances que je me suis procurées avec… l’objet bleu… qui n’est pas celui de ma défloration… C’est son compagnon tout spécial.
Je reste sans voix… Ce qui, chez moi, est tout ce qu’il y a de plus rare…
– Michel… Pourriez-vous me parler de ce sur quoi nous nous étions arrêté(e) en fin de matinée au Petit Maxime : l’Œdipe… le complexe d’Œdipe ?…
– Nous devrions pouvoir le rattacher à ce que vous avez pu voir dans Amour, Beauté, Désir…
– Ne bougez pas, mon amour. Je l’apporte, et, pour ma part, je vais prendre aussi le calepin que j’ai acheté tout spécialement pour le cas où nous nous trouverions, comme nous sommes là, côte à côte et sans appui… Il me suffira de le faire reposer sur mes genoux… en cachant soigneusement mes… cuisses, petit coquin…
Michel J. Cuny
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